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En général, les astérismes des constellations ont été tracés selon des étoiles dont la magnitude ( brillance ) apparente, ne dépasse que rarement la magnitude 6. Mais notre oeil nu est capable d'observer des étoiles jusqu'à la magnitude 7.5 lorsque les conditions sont optimales en évitant les zones lumineuses urbaines. Avant l'apparition de l'électricité et son industrie, on pouvait observer le ciel nocturne comptant au moins 6000 étoiles vues de la Terre.
Mais même si toutes les lumières devaient s'éteindre, un très grand nombre de personnes est hélas, capable de reconnaître à peine quelques constellations ( par exemple Orion, la Grande Ourse et Cassiopée), pourtant il existe une liste qui en compte 85 entières (et non pas 88) répertoriées par l’IAU ou UAI (Union Astronomique Internationale).
Il y a bien 85 constellations complètes parce que la constellation Argo Navis (le Navire) a été divisée en 3 parties ( Puppis, Vela, Carina ) qui appartiennent toutes à la même constellation. On n'a jamais vu un navire naviguer sans sa proue ou sans sa carène, pourquoi compter dans ce cas, 3 constellations plutôt qu'une. L’autre constellation divisée en deux est la constellation Serpens (le Serpent) celui que tient le personnage nommé Ophiuchus dit le Serpentaire mais là aussi ces deux parties appartiennent à la même constellation. Si on coupe une pomme en deux, on n’obtient pas deux pommes, il en va de même logiquement aussi pour les constellations.
Pourquoi insister autant sur le nombre 88 ? Sachant que ce nombre est assimilé à la lettre H qui est la huitième lettre de l’alphabet lorsqu'elle est doublée, elle servait et sert encore de code de ralliement aux néo-nazis nostalgiques. L’UIA a été comme de nombreuses structures sous l’autorité de Heinrich Himmler dès les années 30 du siècle dernier soit à peine 10 ans après sa fondation par Benjamin Baillaud. Ce ne serait donc pas étonnant que le milieu ésotérique nazi ait voulu s’aider aussi de l'astronomie afin de marquer pour l’éternité son idéologie. Vous pouvez, si vous souhaitez en savoir plus sur ce fameux nombre 88, lire cet article.
Il faut savoir que les astérismes ( formes ou apparence ) des constellations que nous connaissons ont été créés seulement à la fin du 19e siècle mais le nombre d'astérismes à cette époque ne dépassait la trentaine. Mais la forme de ces astérismes n'était pas celle que l'on connait aujourd'hui. Voici une carte datant de 1880 sur laquelle, on remarque que l'astérisme d'Orion était très différent :
Il faut savoir aussi que les astérismes modernes de l'IAU ont été tracés sur base des illustrations figuratives publiées à partir du 17e siècle, notamment dans le fameux catalogue "Uranometria" publié en 1603 par Johann Bayer qui est la référence astronomique parmi tous les astronomes et en particulier pour l'IAU. Il est à noter que dans la première édition de l'Uranometria, aucune mention manuscrite désignant le nom des constellations autour d'une constellation précise n'était indiquée. Ce n'est qu'après 1661 que des mentions manuscrites apparaîtront dans les rééditions.
Il semble que l'IAU se soit servie de l'édition de 1697 du catalogue de J. Bayer pour créer ses régions du ciel où les actuels astérismes des constellations sont cantonnées. Vous pouvez lire aussi l’article "Élaboration d’une carte de l’IAU" pour découvrir en détails l'historique du tracé des astérismes, si vous souhaitez en savoir plus.
Johann Bayer est la référence mondiale en matière d'astronomie, mais il faut savoir que lui et ses prédécesseurs se sont livrés à une représentation du ciel étoilé comme s'il s'agissait pour eux de se surpasser en réinventant des personnages comme ceux que l'on peut voir sur l'Atlas Farnèse daté du IIe siècle sous l’Empire romain. Le globe porté par le géant Atlas n'est pas la Terre mais le ciel astronomique du temps de la Grèce antique.
Ce qu'il y a de très particulier sur ce globe, c'est qu'il y a seulement quarante-et-une (41) constellations identifiées sur les 48 constellations que l’on attribue à Claude Ptolémée qui pourtant aurait vécu à la même époque. Parmi les 7 constellations manquantes, il y a : Ursa Major et Minor (Grande et Petite Ourse), Piscis Austrinus (Poisson austral), Sagitta (Flèche), Triangulum (Triangle), Equueleus (Petit Cheval) et Canis Minor (Petit Chien). Voici le planisphère de ce globe avec les constellations numérotées :
Si les astronomes modernes ont cru que le monde antique grec connaissait 48 constellations, c'est parce qu'ils se sont fiés à la traduction des "Phénomènes d’Aratus de Soles" publiée en 1821 par l’abbé Nicolas Halma. Mais cet abbé cite les constellations manquantes sur l'Atlas Farnese, notamment en parlant des deux ourses.
Le fait de rattacher la mythologie grecque à l'astronomie a stimulé l'IAU à tenter de redessiner ces personnages mythologiques parmi les étoiles mais n’est-il pas temps de cesser d’inculquer à nos enfants une astronomie reliée à une mythologie évoquant des sacrifices d’humains et d’animaux, des infanticides, des parricides, des viols d’enfants et de femmes, des kidnappings, des meurtres et cette liste des dépravations et de crimes dans la mythologie gréco-romaine n’est pas exhaustive ?
Prenons le cas de la constellation Andromède, cette princesse qui fût, selon la mythologie grecque, livrée les mains attachées à des chaines à un monstre marin ( Cetus ) qui devait la dévorer. Sur l'Atlas Farnese Andromède n'a pas les mains enchainées et ce qui est très particulier, c'est qu'on représentait jusqu'au 15e siècle Andromède sous une apparence androgyne avec un sexe masculin bien visible comme on peut le voir sur cette illustration extraite du "Poeticon astronomicon" daté de 1482. Son changement de sexe s'est opéré, après le 15e siècle :
Si Andromède est un homme, que faire du mythe de la princesse ? Il faut cesser de croire que l'astronomie moderne a pour origine la Grèce antique. Certains soutiennent que la Mésopotamie serait le berceau de cette science mais aucune carte ou sculpture mésopotamienne d'origine directe nous montrant au moins 48 constellations rassemblées de manière astronomique ne nous sont parvenus.
Pour voir des personnages représentés de façon réaliste parmi les étoiles, il faut d'abord supprimer de son esprit les personnages figuratifs issus de la mythologie grecque. Les premiers observateurs du ciel étoilé selon Diodore de Sicile furent les Egyptiens. Il existe un artefact astronomique plus ancien que l’Atlas Farnese, il s’agit du "Zodiaque de Dendera". Cet artefact égyptien convient bien mieux pour nous aider à reconnaître facilement et plus rapidement les constellations puisqu’il est structuré astronomiquement selon une projection stéréographique conique :
Comparativement aux constellations listées par l’IAU, la particularité des constellations listées par l’U.A.U ( Universal Astronomers Union ) est que chaque constellation est dessinée selon les étoiles elles-mêmes et non pas évoquées par un dessin figuratif en transparence comme ce que nous montre les catalogues de la Renaissance et les logiciels astronomiques.
L'astronomie moderne tente de nous imposer une treizième constellation, mais elle ne nous explique pas pourquoi la constellation Aries ( le Bélier ) est à peine traversée par la bande de l'écliptique si on rajoute à cette bande une largeur de 8° de part et d'autre. En effet, les 3 traits verts de l'astérisme censés représentés la constellation Aries ont été tracés presque au-dessus de la bande de l'écliptique mais carrément au-dessus de la ligne tracée par l'IAU. Ce qui a pour conséquence d'exclure la constellation Aries des constellations du Zodiaque traditionnel.
Pour qu'une constellation soit considérée comme constellations du Zodiaque, il est impératif que cette constellation, soit traversée par l'écliptique, alors pourquoi nous embêter avec une treizième constellation nommée Ophiuchus, le Serpentaire ?
L'explication est simple, les constellations et leurs figures n'ont pas pour origine la Grèce antique, mais bien l'Egypte antique. L'homme-médecin tenant un serpent est une invention tardive typiquement latine et daterait, selon l'Atlas Farnese, seulement du IIe siècle. Voici cette constellation Ophiuchus dans sa version égyptienne, dont l'astérisme égyptien apparaît si on relie certaines étoiles entre-elles :
Comme on peut le constater en un coup d'oeil, les pieds de ce personnage mi-humain mi-oiseau ne traversent pas la ligne de l'écliptique. Il est donc totalement arbitraire de nous imposer un personnage issu de la culture latine alors que le zodiaque de Dendera est plus ancien que l'Atlas Farnese.
Il semble qu'on nous impose une astronomie "blanche" comme si en parlant de l'invention du téléphone, on nous désignait directement un smartphone en occultant le téléphone avec cornet et cadran circulaire qui fût ensuite remplacé par le téléphone à touches. Le premier téléphone est apparu bien avant et sa durée d'utilisation a pourtant fût bien plus longue que l'invention tardive du smartphone.
Évidemment, parmi les constellations sculptées sur le disque astronomique égyptien ne sont pas sculptées les constellations modernes comme Miscroscopium, Telescopium, Caelum, etc., mais il est possible d’afficher aussi le dessin stellaire de ces dernières grâce à la méthode égyptienne de traçage d'astérismes réalistes.
Il ne s'agit donc pas de faire du ciel étoilé le monopole de l'astronomie occidentale via son faisceau mythologique grec ou plus précisément germanique, selon que l'IAU s'est servi surtout du catalogue "Uranometria" de Johann Bayer qui a répertorié 60 constellations. L'universalité du site de l'UAU remonte à la source la plus ancienne, non pas par égyptomanie mais parce que chronologiquement elle est plus ancienne.
Ce site ne favorise pas que l'astronomie égyptienne puisqu'il intègre aussi, parmi la représentation des constellations, des constellations de l'astronomie occidentale, mais aussi de l'astronomie Hindouiste. Le site UAU souhaite préciser que ses critiques à l'égard de l'IAU ne s'adressent pas à un de ses membres ni à l'un de ses présidents. Il s'agit seulement à offrir la démonstration que le site de l'IAU est obsolète depuis que le site UAU est apparu sur le web. Obsolète, en ce qui concerne les astérismes des constellations. Le site UAU sur ce plan est davantage à recommander si on veut réellement voir quelque chose parmi les étoiles.
Chaque constellation listée par l’U.A.U est accompagnée de sa description astronomique moderne et chacune affiche directement son ascension droite définie par le site d’astronomie Simbad. Pour faire apparaître une constellation, vous pouvez soit vous servir directement de la carte ci-dessous en cliquant sur l’abréviation de l’étoile de votre choix ou vous servir de l’ascenseur de votre navigateur pour faire défiler la liste des constellations par ordre alphabétique sous la carte :
Cliquez ci-dessous dans la liste des constellations pour afficher la version de votre choix :
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